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At the end you will love me – podcast

the end you will love me, (en)quête sur lʹ(im)possible guérison, cʹest une création originale de Caroline Bernard, adaptée et mise en ondes par Clara Alloing.
At The End You Will Love Me : une (en)quête qui prend forme !

C’est avec un grand plaisir que je retrouve la troupe. Tout le monde n’est pas encore là. Sur le plateau s’activent Joell Nicolas (alias Verveine, VRVN) et Saïd Mezamigni, qui planchent sur l’enveloppe sonore de cette création qui mêle texte, documentaire vidéo et musique live. Dans les backstages, Caroline Bernard vibre comme une pile électrique.
Saïd Mezamigni, être expert de sa propre vie

Déclaré schizophrène à 20 ans, Saïd Mezamigni est musicien et médiateur en santé mentale pour les hôpitaux psychiatriques de Marseille. En s’appuyant sur sa culture comorienne, le rap, et la pairaidance, il a pu sortir de l’engrenage psychiatrique.
Cet entretien entre dans le cadre des recherches de Caroline Bernard sur les voies alternatives à la psychiatrie. Une recherche qui s’inscrit dans la création du spectacle At The End You Will Love Me, à voir du 12 au 21 mai.
Trois questions à… Caroline Bernard

Le projet est né d’une rencontre, il y a six ans. Il y a six ans, je me retrouve dans un covoiturage parce que je vais voir mon cousin, qui est malade, à l’hôpital. Mon cousin avait 27 ans, il s’appelait Olivier. Et dans cette voiture, il y a le jeune Valerio, rappeur de Roumanie, qui a 27 ans aussi. Et on commence à discuter. Et là-dessus s’enclenche une rencontre assez dingue. Parce qu’on a passé énormément de temps ensemble et on a tout de suite commencé à écrire ensemble.
Vincent Girard, un psychiatre s’en va-t-en paix ?

Vincent Girard est psychiatre et chercheur. Enfant, il voulait être vétérinaire jusqu’à ce qu’à sa rencontre avec une petite fille autiste. Déçu par la psychiatrie, il a initié plusieurs expériences de terrain pour aider les patient·e·s à aller mieux.
Cet entretien entre dans le cadre des recherches de Caroline Bernard sur les voies alternatives à la psychiatrie. Une recherche qui s’inscrit dans la création du spectacle At The End You Will Love Me, à voir du 12 au 21 mai. Il sera également diffusé sur la RTS.
(En)quête de réponses : At The End You Will Love Me

Découvrir une création en cours de gestation, c’est un peu comme assister à la germination d’une graine qu’on n’a pas plantée : on voit lentement les feuilles se déployer, on sent les racines plonger dans des mois de recherche passée… et on se demande quelle couleur, quelle odeur, quelle texture auront les pétales de la fleur à naître. Pour moi, tout a commencé par un filage, sans même que Caroline ne cherche à me resituer l’intrigue – et elle a eu raison : j’ai, aussitôt, été plongée dans le texte.