Trois questions à… Julien Meyer

05 mai 2022

Comment est né ce projet ?

Pour commencer, il y a une collaboration avec le comédien Lucas Savioz, une collaboration qui dure depuis maintenant quelques années. Et puis le roman « Faim », qui a été écrit fin 19ᵉ par un auteur norvégien qui s’appelle Knut Hamsun. Et on avait déjà travaillé sur cet auteur avec Lucas, et on avait envie de poursuivre ce travail sur un autre roman de lui. Donc cette adaptation, qui s’appelle Ritournelle. Et c’est une écriture qui nous touche beaucoup et c’est particulièrement théâtral aussi comme langue.

Qu’est-ce qu’il se passe sur scène ?

Alors, sur le plateau, il y a un grand tapis blanc, il y a plein d’instruments et deux musiciens qui jouent des morceaux. Ça va de Jean-Sébastien Bach à Robert Wyatt. Il y a un comédien qui travaille le texte à partir d’une partition très chorégraphique. Il y a une poursuite de lumière et il y a une surprise.

Trois mots pour décrire le spectacle ?

Pour commencer, je dirais « place dans le monde ». Je sais que c’est plusieurs mots, je triche un peu, mais « place », ça ne veut pas dire grand-chose. « Place dans le monde » parce qu’en fait, c’est l’histoire de quelqu’un qui cherche une place dans la société de façon assez désespérée. On l’a traité de manière plutôt drôle.

Comme deuxième mot, je dirais « jugement », parce qu’il est énormément question de jugement. Dans le roman d’Hamsun, sous plusieurs aspects. D’abord le jugement céleste, divin, le jugement qu’on porte sur les autres et le jugement qu’on porte sur soi. Qui est peut-être le plus violent. Et puis, en troisième mot, je dirais musique. Parce qu’on a travaillé ce spectacle de façon très musicale, aussi bien le jeu que la lumière et bien entendu, la musique.

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