Comment est né ce projet ?
Le projet du Grand Dancing est né lors d’un travail en Russie avec Virginie Schell, on travaillait sur l’œuvre de Tarantino, autour de Tarantino. Et puis on a eu envie d’élargir le champ de ce travail, qui nous plaisait bien. Et comme Tarantino fait beaucoup de références à d’autres artistes, on s’est mis à faire un peu comme lui et à prendre nos références. Mais comme on fait du théâtre, à prendre d’abord des références théâtrales. Comme on était en Russie, on l’a d’abord fait dialoguer avec Tchekhov. On trouvait que le dialogue se passait bien. Puis ensuite, en écrivant à quatre mains, avec Virginie Schell, on s’est dit qu’on allait lui ajouter d’autres artistes. Pas seulement des artistes de théâtre, mais aussi de chansons, comme Philippe Katerine ou d’autres artistes du cinéma, comme Meryl Streep. Et puis, du coup, on s’est mis à écrire avec ces artistes qu’on aime et en y pensant et en faisant des références avec ces artistes.
Qu’est-ce qu’il se passe sur le plateau ?
Il y a un groupe de personnes qui traverse une soirée. Comme on traverse la vie, c’est-à-dire pas toujours avec la grâce et l’élégance requise.
3 mots pour décrire le spectacle ?
Hot. Strong. Good.