Mécanique V
Attention: vaudeville! Été 1911, un député, que l’impudeur de son épouse scandalise, attend la visite d’un riche industriel… Dans Mais n’te promène donc pas toute nue!, l’écriture paroxystique de Feydeau nous conduit à nous poser des questions incontournables sur la représentation et sur ce que nous représentons. Canicule et préjugés allument ici un incendie que le rideau final ne parvient pas à éteindre. Pour la Fédération Spontiste, familière des textes autrement plus âpres de Döblin, Büchner ou Burroughs, s’attaquer à Feydeau s’est imposé comme une plaisanterie nécessaire. C’est avec leur méthode, faite d’analyse et de spontanéité, qu’ils abordent la mécanique vaudevillesque. Dans un décor mêlant nuit inconsciente et blancheur objective, des caméras épient les faits et gestes des acteurs, révélant la dimension psychodramatique des enjeux. Ici, les règles pourront être bouleversées, les rôles inversés, tant dans le domaine de la fiction que sur le plan du réel.
D’après Mais n’te promène donc pas toute nue! de Georges Feydeau Conception Jeu Vidéo Lumières |
Scénographie Victor Roy Costumes Maquillage et chapeau Administration Production Coproduction |