Voyage des publics : Tumulus

  • 02.05.2022

Francois Chaignaud & Geoffroy Jourdain

Lundi 2 mai, bénéficiez d’une navette à destination de Bonlieu Scène nationale Annecy

18h45 : rendez-vous au Théâtre Saint-Gervais
19h : départ de la navette
20h30 : début du spectacle (fin vers 21h40)
22h : départ depuis Bonlieu – Scène nationale Annecy
vers 23h : arrivée à Genève

PRIX : 30 CHF
[Comprend : la navette, la place de spectacle, ainsi qu’une collation (sandwich + bouteille d’eau)]
Hors abonnement Saint-Gervais
  • 70’

François Chaignaud a plusieurs vies de danseur et chorégraphe. De Dumy Moyi à Romances Inciertos en passant par Symphonia Harmoniæ, il n’est jamais tout à fait le même. Et pourtant, allier le chant et la danse est une aspiration profondément ancrée dans son art. La réconciliation de ces deux disciplines, sœurs et souvent rivales, marque ses créations. Avec Geoffroy Jourdain, directeur artistique de l’ensemble Les Cris de Paris, se construit une nouvelle aventure musicale. Ils réunissent autour d’eux treize artistes d’horizons différents, tous à la croisée du chant et de la danse, réunis pour porter au plus haut les polyphonies sacrées de la Renaissance… esquisse légère d’une belle communauté artistique. Une alchimie parfaite au service d’une œuvre miraculeusement atypique, bijou divinement ciselé, comme François Chaignaud sait si bien les rêver.

Dans Tumulus, le chant traverse les corps, structure le souffle, s’empare des vivants. François Chaignaud et Geoffroy Jourdain dessinent une communauté d’artistes chantant et dansant, enjambant les clôtures connues des deux disciplines. Ils entretiennent leur rêve commun d’un art total et célèbrent ce qu’il y a de plus vulnérable et de plus malléable chez l’homme : ses muscles, son diaphragme, sa voix. De quelle puissance nos corps sont-ils capables ? Car, si le corpus musical choisi indique une relation à ce qui meurt – l’accompagnement des défunts –, la pièce incarne le geste des survivants, la promesse d’un réconfort dans la métamorphose. Dans les architectures mouvantes d’un répertoire qui ne cesse de brouiller ses contours – polyphonies scandées du baroque italien ou celles de la Renaissance –, la chorégraphie entraîne les corps dans d’improbables processions, les voix se croisent, se dissocient, se distendent, se retrouvent. Autour de l’âme de ces sépultures archaïques s’enroule la foi quasi magique en la plasticité de nos corps.

+ d’infos sur le spectacle