Week-end cinéma

6 films cultes
Billets
  • sam 05 Avr 16 h 00
  • sam 05 Avr 18 h 00
  • sam 05 Avr 20 h 00
  • dim 06 Avr 14 h 00
  • dim 06 Avr 16 h 00
  • dim 06 Avr 18 h 30

6 films cultes dont 4 dans leurs copies 35mm, une différence de qualité d’image.

C’est l’expérience de voir le film dans sa version d’origine sans les multiples restaurations des versions numériques

PROGRAMME

  • 5 avril à 16h
    DON QUICHOTTE de Georg Wilhelm Pabst (France – Royaume-Uni, 1933, 82’) av. Fédor Chaliapine, Dorville, Mady Berry
    DVD, Français

    Adaptation fidèle du roman de Cervantes.
       
    Pabst, dont les deux précédents films (L’OPERA DE QUAT’SOUS et L’ATLANTIDE) étaient de grandes réussites, accepta de tourner une adaptation du roman de Cervantes, un projet qui n’était originellement pas le sien. Comme dans ses autres adaptations, il va tirer l’essentiel du matériel d’origine. Dans DON QUICHOTTE, il privilégie les moments où son sens esthétique de la mise en scène s’épanouit. On pourrait reprocher au film d’être un livre d’images mais ce serait oublié sa force narrative qui génère les émotions attendues.

 

  • 5 avril à 18h
    THE OUTSIDERS (OUTSIDERS) de Francis Ford Coppola (États-Unis, 1983, 91’) av. Matt Dillon, C. Thomas Howell, Patrick Swayze
    35 mm, V.O. sous-titré en Français
       
    Dans les années 1960, deux bandes rivales s’affrontent sur fond de rivalités sociales.

    Adapté de l’excellent roman de l’écrivaine S. E. Hinton (qui l’a écrit à l’âge de 18 ans), THE OUTSIDERS est surtout renommé pour son éblouissant casting. Pastiche évident de REBEL WITHOUT A CAUSE (LA FUREUR DE VIVRE) de Nicholas Ray, le film n’est pas qu’un regard nostalgique mais critique du cinéma des années 1950 mais avant tout, comme l’affectionne Coppola dans ses projets de récits d’époque, un exercice de style mélangeant premier et second degrés, références classiques et mise en scène novatrice.

 

  • 5 avril à 20h
    THE ROCKY HORROR PICTURE SHOW de Jim Sharman (États-Unis, 1975, 96’) av. Tim Curry, Susan Sarandon, Barry Bostwick
    DVD, V.O. sous-titré en Français
       
    Deux jeunes fiancés, surpris par un orage, doivent se réfugier dans un inquiétant château.
       
    THE ROCKY HORROR PICTURE SHOW, cinquante ans après sa sortie, n’a rien perdu de sa verve et de son irrévérence. Les dialogues et les chansons sont toujours autant cultes pour les aficionados. C’est aussi un rare exemple d’un film qui surclasse sa version scénique (montée deux ans avant), sans doute grâce à ses multiples références cinématographiques qui, sur grand écran, réjouissent les cinéphiles. On peut l’aimer, le détester, le connaître, le découvrir, ce film unique est, à chacune de ses séances, simplement une fête

 

  • 6 avril à 14h
    QUI VEUT LA PEAU DE ROGER RABBIT de Robert Zemeckis (États-Unis, 1988, 104’) av. Bob Hoskins, Christopher Lloyd, Joanna Cassidy
    35 mm, V.O. sous-titré en Français
       
    Dans les années 1940, un détective privé devenu alcoolique est chargé d’enquêter sur la femme du toon (héros de dessins animés) Roger Rabbit.
       
    Initialement, le rôle du détective privé, ici tenu avec nonchalance par Bob Hoskins, devait être interprété par Bill Murray. On imagine sans peine qu’il aurait volé la vedette aux toons du film. WHO FRAMED ROGER RABBIT est bien plus qu’un film mélangeant brillamment acteurs réels et personnages animés. Avant d’être un simple divertissement, il critique vertement la propagande anti-tramway et pro-voiture. L’union des forces et l’acceptation de l’autre triomphe ici de l’individualisme magnifiant le mercantilisme. Robert Zemeckis n’oublie pas d’apprendre à son public familial ce qu’est l’esprit critique.

 

  • 6 avril à 16h
    LES PETITES FUGUES d’Yves Yersin (Suisse-France, 1979, 140’) av. Michel Robin, Fabienne Barraud, Fred Personne
    35 mm, Français
       
    Un retraité s’offre un vélomoteur avec l’argent de sa retraite et vagabonde sur son engin dans les cantons de Vaud et de Fribourg.
       
    Il se devait qu’un film suisse rende hommage au vélomoteur. Yves Yersin le fait en toute intelligence et simplicité. Pour l’homme qui n’a eu que ses jambes et des lieux limités pour se déplacer, le vélomoteur devient l‘engin magique qui permet de se mouvoir dans un espace en dehors du cadre. Cette chronique aigre-douce est tellement établie dans son époque qu’elle en devient hors-mode. L’un des rares films typiquement, voire exotiquement, suisse qui tend à l’universel.

 

  • 6 avril à 18h30
    PERFECT de James Bridges (États-Unis, 1985, 115’) av. John Travolta, Jamie Lee Curtis, Marilu Henner
    35 mm, V.O. sous-titré en Français
       
    Un journaliste new-yorkais travaillant à « Rolling Stone » profite d’un reportage à Los Angeles pour s’intéresser à un club de fitness.
       
    Le fitness, devenu à la mode dans les années 1980 grâce à Jane Fonda, pouvait-il échapper à Hollywood ? Ne s’intéressant guère au scénario (on le comprend), l’habituellement très bon réalisateur James Bridges tente de sauver les meubles en concentrant ses efforts sur les thèmes du film : la liberté de conscience et le respect mutuel. Liberté de penser en regard avec la liberté de bouger, le film s’inscrit parfaitement dans les années 1980 qui valorisent le corps. D’une étrange manière, PERFECT démontre que le réel (la difficulté du sport) moralise le compte-rendu du réel (le récit du journaliste). Le fitness comme révélation d’une manière de percevoir le monde ?

 

Choix des films Christophe Billetter

Tous les films sont gratuits et en V.O. sous-titré français

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