Toute intention de nuire

©Dorothée Thébert Filliger
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31 octobre - 10 novembre 2024
Adrien Barazzone
1 h 40
Dit simplement Revenir au texte original News

En dénouant les fils d’une intrigue judiciaire trépidante qui opposa une auteure et un avocat, cette enquête théâtrale revisite le cas de Pauline Jobert, accusée d’atteinte à la vie privée, à l’honneur et diffamation dans son roman Marcher sans craindre le ravin. Servie par un quatuor d’acteurice.x.s brillant.e.x.s, cette pièce passionnante vient titiller notre sens critique et nos convictions. Fasciné par le processus de fabrication de ce que l’on nomme «vérité», Adrien Barazzone questionne les limites de la liberté d’affabulation artistique, lorsqu’elle vampirise la vie et exacerbe les rapports de domination au travail ou dans l’intimité. Chacune à sa manière, la justice et la littérature mani(pul)e le vrai et le faux, pour construire un réel partageable. Temple de l’élucubration et de la reconstitution d’actes en temps réel, le théâtre se révèle un savant outil d’exploration de la relation entre fait et fiction. Toute intention de nuire tente avec brio de nuire à l’intention de nuire à la pensée collective.

Ce spectacle parle d’un procès.

Un procès c’est quand un juge dans un tribunal dit qui a tort ou raison.

Le spectacle parle du procès entre une écrivaine et un avocat.

Ce procès a vraiment existé à Paris.

Pourquoi il y a un procès ?

L’écrivaine a écrit un livre sur l’avocat.

L’avocat dit que ce qui est écrit dans ce livre est faux.

Le spectacle est comme une enquête.

Le spectacle pose la question :

Est-ce qu’il existe une seule vérité ?

Conception, écriture, mise en scène Adrien Barazzone
Collaboration artistique, développement, dramaturgie Barbara Schlittler
Ecriture, jeu Alain Borek, Marion Chabloz, Mélanie Foulon, David Gobet
Costumes Maria Muscalu
Maquillage et coiffure Laura Pellicciotta
Couture Samantha Landragin
Scénographie Hélène Bessero-Belti, Tom Richtarch
Lumières, direction technique Vincent Scalbert
Création sonore Clive Jenkins
Régie lumière Sophia Meyer
Administration Christèle Fürbringer
Production L'Homme de dos
Co-Production Maison Saint-Gervais, Genève, La Grange – Centre / Arts et Sciences, UNIL, Lausanne
Consultation scientifique Anna Arzoumanov (La Sorbonne, Paris) & Charlotte Dufour, Loïc Parein (Laboratoire Droit et Littérature, UNIL)

Soutiens: Loterie romande, Fondation Leenaards, Fondation Ernst Göhner, CNRS, Chaire COLIBEX SIS, Fondation suisse des artistes interprètes et Les ami·es LHdd, Action Intermittence (FEEIG)

Après des études de lettres à l’Université de Genève, Adrien Barazzone a été formé à la Haute école des Arts de la scène de Suisse Romande – La Manufacture, à Lausanne. Il est comédien et metteur en scène.

Il a collaboré avec le collectif de direction du loup durant près de dix ans, jusqu’en juin 2021.

Comme acteur, il collabore notamment avec Tiago Rodrigues, Jonathan Capdevielle, Philippe Saire, Christian Geffroy Schlittler, Oscar Gómez Mata, Natacha Koutchoumov, Denis Maillefer, Barbara Schlittler, Muriel Imbach, Mathieu Bertholet, Léa Pohlhammer, Florence Minder, Julien Jaillot, et Anne Bisang.

Avec sa compagnie L’Homme de dos, il crée des spectacles depuis plus de dix ans. Il a récemment conçu et mis en scène D’après, inspiré d’un roman du norvégien Knut Hamsun, et avant cela Les Luttes intestines, créations de plateau qui ont été présentées en Suisse romande et au Schauspielhaus de Zürich, grâce à leur sélection aux Rencontres du Théâtre Suisse. Il prépare actuellement Toute intention de nuire qui sera présenté à la Maison Saint-Gervais, à Genève, puis en tournée, à l’automne 2024.

Avec le Collectif Comédie Drôle, il a co-réalisé Celle qu’on croyait connaître; avec Léa Pohlhammer, il a participé à la création et la reprise de Violencia Rivas, à la Maison Saint-Gervais.

Au cinéma, il tourne dans les derniers films de Lionel Baier, Low Cost (Claude Jutra), Bon vent/Claude Goretta, Les Grandes Ondes (à l’ouest), La Vanité, et Prénom: Mathieu, Une main muette, et La Cache, ainsi que dans le dernier film de Valérie Donzelli, Notre Dame, comme dans le premier long-métrage de Laetitia Dosch, Le Procès du Chien.

Dernièrement, il a joué et dansé dans Angels in America de Tony Kushner et Orphelins de Dennis Kelly, mis en scène par le chorégraphe Philippe Saire.

Actuellement, il tourne aux quatre coins de l’Europe Dans la mesure de l’impossible, écrit et mis en scène par Tiago Rodrigues, créé en 2022 à la Comédie de Genève. Il a repris un rôle dans le spectacle jeune public À l’envers, à l’endroit, mis en scène par Muriel Imbach, qu’il tourne – comme dernièrement au Théâtre Public de Montreuil. Il joue actuellement avec Jonathan Capdevielle dans son Caligula de Camus, dont la première a été présentée au T2G à Paris, en septembre 2023, dans le cadre du Festival d’Automne

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