Quichotte

Gwenaël Morin
Dit simplement Revenir au texte original Billets
  • mer 20 Nov 19 h 00
  • jeu 21 Nov 19 h 00
  • ven 22 Nov 20 h 30
  • sam 23 Nov 19 h 00

Don Quichotte monument de la littérature du 17e, né sous la plume de Cervantès, continue d’attiser les passions à travers les siècles. Quelle magnifique allégorie de la vocation artistique et de l’engagement de l’acteurice qui, au sens littéral, met en acte ce qu’il lit dans les livres. Accompagné d’une dream team composée de Jeanne Balibar, Thierry Dupont de la Cie L’Oiseau-Mouche et Marie-Noëlle Genod, Gwenaël Morin donne vie et voix à un théâtre qui sublime nos différences avec splendeur. Grand encanailleur de classiques, le metteur en scène réveille la fibre métaphorique du personnage et le catapulte ici et maintenant. Quichotte, un homme d’âge mur plaque tout pour s’aventurer sur les routes. Son but est clair : vivre conformément à ce qu’il a lu dans les livres. Une succession d’humiliations brutales répondront à ses actes hallucinés car l’idée est noble mais inutile, telle une utopie de bras cassé, une pure hérésie vu l’utilitarisme en vogue dans notre société contemporaine. Dans un contexte politique meurtri par les délires de toute puissance, qui exacerbe le présent et abolit l’avenir, partir «à l’aventure» en poursuivant un idéal est devenu totalement anachronique. Peu importe, notre anti-héros Quichotte semble prêt à affronter l’adversité pour vivre son rêve éveillé: être un livre errant, prêt à se cogner au monde féroce.

Ce spectacle parle d’un personnage.

Ce personnage s’appelle Don Quichotte de la Mancha.

Don Quichotte aime les histoires de chevaliers.

Un chevalier est un combattant sur un cheval.

Don Quichotte décide d’être un chevalier.

Don Quichotte s’invente des ennemis.

Don Quichotte pense qu’il doit sauver le monde.

Don Quichotte est différent.

Les gens se moquent de Don Quichotte parce qu’il est différent.

Le spectacle parle de :

  • Ca fait quoi d’être différent dans la société ?
  • La violence que les personnes différentes reçoivent.

La violence c’est par exemple :

  • être traité de fou,
  • être exclu.
Mise en scène, scénographie Gwenaël Morin
Assistant à la mise en scène Léo Martin
Avec Jeanne Balibar, Thierry Dupont (interprète de la Compagnie de l’Oiseau-Mouche), Marie-Noëlle Genod et Léo Martin
Lumières Philippe Gladieux
Chant Myriam Djemour
Direction et administration de production, diffusion EPOC productions Emmanuelle Ossena, Charlotte Pesle Beal, Lison Bellanger
Production déléguée Compagnie Gwenaël Morin, Théâtre Permanent

En co-production avec: Festival d’Avignon, La Villette Paris, TnBA Théâtre National de Bordeaux en Aquitaine, Bonlieu Scène Nationale Annecy, Théâtre Garonne Toulouse, Les Célestins-Théâtre de Lyon, Théâtre du Bois de l’Aune Aix en Provence, Théâtre Sorano, scène conventionnée Toulouse

La compagnie Gwenaël Morin – Théâtre Permanent est conventionnée par la DRAC Auvergne- Rhône-Alpes.

Gwenaël Morin est artiste associé au TnBA-CDN de Bordeaux et à Bonlieu, scène nationale Annecy.

L’Oiseau-Mouche – Roubaix est en production déléguée pour Thierry Dupont.

Après avoir pratiqué le théâtre en amateur, Gwenaël Morin devient en 1996 assistant de Michel Raskine et réalise en parallèle ses premiers spectacles : Fin aout, Pareil pas pareil, Stéréo, Théâtre normal. A partir de 2004, il travaille régulièrement avec le plasticien Thomas Hirschhorn pour qui il mettra en scène notamment une adaptation du Guillaume Tell de Schiller. En 2009, en résidence aux Laboratoires d’Aubervilliers, il fonde le Théâtre Permanent basé sur trois principes: jouer, répéter et transmettre au quotidien. En 2012, il créé Antiteatre au Théâtre de la Bastille, un ensemble de 4 pièces du répertoire de Rainer Werner Fassbinder. De 2013 à 2018, il dirige le Théâtre du Point du Jour à Lyon où il poursuit l’expérience du Théâtre Permanent. En 2019, artiste associé au Théâtre Nanterre-Amandiers, il crée Le Théâtre et son double à partir de l’œuvre d’Antonin Artaud. En 2020 il monte Andromaque à l’infini. En 2023, à l’invitation de Tiago Rodrigues, il initie Démonter les remparts pour finir le pont, un programme sur 4 ans avec le festival d’Avignon qu’il inaugure avec Le Songe d’après Shakespeare.

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