Pachinko

  • 05 — 09.12.2018

Aurélien Patouillard

© Dorothée Thébert Filliger
© Dorothée Thébert Filliger
© Dorothée Thébert Filliger
© Dorothée Thébert Filliger
© Dorothée Thébert Filliger
© Dorothée Thébert Filliger
Me. Ve. 20:30
Je. Sa. 19:00
Di. 17:00
  • 90’

Pour disparaître, on peut aller vers le moins, l’effacement. Ou vers le plus. La dilution dans le trop-plein. Au Japon, le Pachinko est une machine hybride, entre le flipper et la machine à sous, plantée par dizaines en rangs serrés dans d’immenses halls saturés de lumière et de sons. Individuel, peu exigeant, ce jeu offre une promesse d’absorption, un genre socialement toléré d’absence – de soi, des autres. Dans le théâtre immersif et chorégraphié d’Aurélien Patouillard, il y a un Pachinko en chacun d’entre nous. Moments d’égarement, blancs dans la conversation, ruptures familiales et soif de radicalité, choix incompris des proches et tentation de repli, les raisons de prendre congé ne manquent pas. Au sein d’une scénographie somptueuse et toujours mouvante, chien, pianiste, acteurs, fresque peinte, régisseurs, chanteuse et invités d’un soir se croisent et s’entrechoquent dans un ballet hypnotisant.



Aurélien Patouillard dans Nectar sur Espace 2 (RTS) – 4 décembre 2018


Mise en scène
Aurélien Patouillard

Jeu
Marion Duval, Simon Guélat, Renée Van Trier, Louis Bonard et Émilie Vaudou

Dramaturgie
Delphine Abrecht

Lumières
Jonas Bühler

Scénographie
Florian Leduc

Construction
Yves Besson

Costumes
Severine Besson

Musique
Renée Van Trier

Peinture
Michele Cuti

Son
Ivan Verda

Régie plateau
Gabriel Arellano et Christelle Sanvee

Production
Zooscope

Coproduction
Arsenic – Centre d’art scénique contemporain

Soutiens
Ville de Lausanne, Loterie Romande, Pour-cent culturel Migros, SSA soutien à l’écriture et à la composition musicale, Fondation Ernst Göhner, Résidence Malévoz Quartier Culturel, CAT le Valentin-Fondation Primeroche

Le spectacle contient Un mort, extrait des Dramascules de Thomas Bernhard (traduction de Claude Porcell), édité par l’Arche.