Il y a longtemps, mais genre vraiment longtemps. Un livre qui tombe du ciel comme une pomme d’un arbre. Une femme y naît. C’est l’origine. Mais l’origine de quoi ? Avec la même frontalité que le tableau de Courbet, mais tagué par une Riot Grrrl vénère, Doom nous plante face à Ève, première femme dans la Bible, et de Pandore, première femme dans la mythologie. Après Hate me, tender (Prix suisse de danse 2019), exploration performative de la Vierge Marie, Teresa Vittucci reproduit son geste queer-féministe sur ces deux figures, point de départ de plusieurs millénaires de patriarcat et d’oppression des femmes*. Si le titre, en anglais, évoque la mort, la destruction ou tout autre destin horrible, c’est bien à une poésie ironique, à un inoubliable banquet du corps que Teresa Vittucci, épaulée par un épatant faune électro (Colin Self), nous convie. Un éloge radical et superbe de la vulnérabilité.
Presse
Chorégraphie et performance Teresa Vittucci
Composition et performance Colin Self Scénographie Anna Wohlgemuth Lumière Thomas Giger Direction technique Marek Lamprecht Regard dramaturgique Benjamin Egger Soutien dramaturgique Marc Streit – Tanzhaus Zürich Direction de production Kira Koplin – GROUNDWORKERS Administration Karin Erdmann |
Production OH DEAR! Zürich, OH DEAR productions Wien
Coproduction Tanzhaus Zürich, Arsenic – Lausanne, Théâtre Saint-Gervais Genève, Sophiensæle Berlin, WUK Wien, Dampfzentrale Bern, Art Stations Foundation CH/ Muzeum Susch Soutiens Stadt Kultur Zürich, Fachstelle Kultur Kanton Zürich, Pro Helvetia Schweizerische Kulturstiftung, Migros Kulturprozent, Stiftung Ernst Göhner et Stadt Wien Kultur Remerciements Theater Neumarkt DOOM est sélectionné pour les Swiss Dance Days 2022. |