Aux Comores on dit de lui qu’il est chaman, ici qu’il est schizophrène diplômé
Après un premier volet intitulé « At The End You’ll Love Me », « Don’t Make A (psycho)Drama, We’re Still In A Game! » poursuit l’(en)quête sur l’(im)possible guérison initiée par Caroline depuis 2019 pour tenter de comprendre son ami Valerio assigné à une maladie mentale dite incurable.
Sur scène, Saïd raconte sa traversée psychiatrique jusqu’à trouver des réponses salvatrices dans sa culture d’origine aux Comores.
Faire communauté, aborder la guérison non pas comme une finalité mais comme un voyage à grande échelle, on embarque à la découverte de l’irréparable de nos souffrances qu’il s’agira non pas tant de combattre que de célébrer. À la croisée des disciplines, cette nouvelle performance propose une multiplicité de récits, entre documentaire et fiction, traversées scientifiques et spirituelles, sons et images, sincérité et postures, que les spectateurices pourront ou non avoir envie de déjouer.
Un jour, toute ma vie a fondu dans cette histoire, il est temps qu’elle enfantedes constellations – Caroline Bernard
Ce spectacle parle de la maladie mentale.
Une maladie mentale peut être par exemple :
Sur scène, les personnages se posent des questions sur la guérison.
Dans ce spectacle il y a :
Dans ce spectacle, un témoignage c’est :
| Conception | Caroline Bernard |
| Texte | Caroline Bernard, Saïd Mezamigni |
| Collaboration artistique, dramaturgie | Alexandra Nivon, Gaël Sillere |
| Performeur·euse·s | Caroline Bernard, Saïd Mezamigni (Comodo), Dominique Falquet |
| Conseils arts martiaux | Belkacem Benaoumeur, Dominique Falquet |
| Coaching voix | Morgana Planchais |
| Lumière, vidéo | Corentin Laplanche Tsutsui, Gaël Sillere |
| Création sonore | Fernando de Miguel |
| Scénographie | Sarah Schneider, Louise Mutrel |
| Réalisation film | Guillaume Pascale avec Caroline Bernard, Valerio |
| Images | Sylvain Morjane, Raimon Gaffier, Caroline Bernard, Valerio |
| Création images 3D | Emese Pap, Hayk Kalayciyan |
| Administration | David Matthey-Doret |
| Diffusion | Tamara Bacci |
| Production | Cie Chemins de traverse |
Réalisation film: Guillaume Pascale et Corentin Laplanche Tsutsui, avec Caroline Bernard et Valerio
Coproductions : Maison Saint-Gervais (Genève), Château-Rouge – scène conventionnée (Annemasse), La Grange - Centre / Arts et Sciences | UNIL (Lausanne), 3bisf - Centre d’arts contemporains - Aix-en-Provence, Scène Nationale Malraux Chambéry Savoie
Soutiens : Fondation Harlet Snug, Loterie romande, Fondation Leenaards, Fondation Ernst Göhner, Société suisse des auteurs SSA
Remerciements: Jacques Kaufmann, Damien Guichard, Franck Filieul
Dans le cadre du spectacle, une rencontre intitulée En chœur est organisée afin d’ouvrir encore un peu plus le dialogue.
En chœur, fruit de l’enquête de Caroline Bernard, est co-animé par trois voix, celles de Pauline, avocate en pause professionnelle, Natasha, pair-aidante, et Myriam, soignée par LSD. Une manière de croiser des récits afin de mieux comprendre les enjeux de la santé mentale aujourd’hui, tout en proposant un espace d’échange avec les participant·e·s.
Entrée libre
Artiste-chercheuse franco-suisse, Caroline Bernard travaille à des formes hybrides entre arts-vivants, cinéma et radio. Depuis 2017, elle est, avec Chemins de traverse, accueillie par le Maison Saint-Gervais pour la création de ciné-radio performances enregistrées en public (L’urgence, 2017, Eromania (God Is A Dead Smoker), 2019, At The End You Will Love Me, 2022). Ces performances ont toutes été adaptées à la radio par LE LABO et diffusées sur Espace 2. Elle conduit également le projet _morphoses avec le théâtre Amstramgram, dédié à la parole adolescente (You’re So Amazing, 2021, _morphoses 2022, Et je repousserai comme une étoile de mer, 2022, The Loft Theory 2023). Par ailleurs, elle enseigne à l’École nationale supérieure de la photographie à Arles en France, elle a été associée à de nombreux projets de recherche/création tant en Suisse, qu’au Canada.
