Don’t Make A (Psycho)Drama! We’re Still In A Game…

Caroline Bernard
Dit simplement Revenir au texte original Billets
  • jeu 20 Mar 19 h 00
  • ven 21 Mar 19 h 00
  • sam 22 Mar 20 h 30
  • dim 23 Mar 18 h 00
  • mar 25 Mar 19 h 00
  • mer 26 Mar 20 h 30
  • jeu 27 Mar 16 h 00
  • ven 28 Mar 19 h 00
  • sam 29 Mar 20 h 30
  • dim 30 Mar 18 h 00
  • Age minimum: 16

3h13, Hypervigilance -Dérèglement du système parasympathique. On va se soigner aux Kardashian: « Kim has a new man! », filmer le vrai du faux, du faux du vrai. Est-ce une série républicaine ? Le Nil a-t-il été détourné de son lit ? Documentaire sur l’égyptologie, chaine RMC Découverte. Deux tisanes, trente-cinq pages d’Agatha Christie associée contre le crime, mâchoire serrée, épaule en miettes de stress et état de veille, bruit blanc. C’est super. L’orage est si fort cette nuit que les murs en tremblent. Les flics m’ont appelé ce matin, t’as encore foutu le bordel, et je suis censée en avoir rien à foutre. C’est toi qui dois suivre un traitement et c’est moi qui ne dors pas… J’ai bien envie d’un somnifère. Mes yeux se ferment, à vide. Je pense à tous ces gens comme toi en prison dans leur tête, je vais finir par vous rejoindre.

Après un premier volet intitulé « At The End You’ll Love Me », « Don’t Make A (psycho)Drama, We’re Still In A Game! » poursuit l’(en)quête sur l’(im)possible guérison initiée par Caroline depuis 2019 pour tenter de comprendre son ami Valerio assigné à une maladie mentale dite incurable.

Faire communauté, aborder la guérison non pas comme une finalité mais comme un voyage à grande échelle, on embarque à la découverte de l’irréparable de nos souffrances qu’il s’agira non pas tant de combattre que de célébrer. À la croisée des disciplines, cette nouvelle performance propose une multiplicité de récits, entre documentaire et fiction, traversées scientifiques et spirituelles, sons et images, sincérité et postures, que les spectateurices pourront ou non avoir envie de déjouer.

Un jour, toute ma vie a fondu dans cette histoire, il est temps qu’elle enfante des constellations – Caroline Bernard

Ce spectacle parle de la maladie mentale.

Une maladie mentale peut être par exemple :

  • des troubles du comportement,
  • de l’anxiété,
  • du stress,
  • de la dépression.

Sur scène, les personnages se posent des questions sur la guérison.

Dans ce spectacle il y a :

  • du son,
  • des images,
  • des témoignages.

Dans ce spectacle, un témoignage c’est :

  • une personne qui raconte ce qu’elle a vécu dans sa vie à d’autres personnes.
Conception Caroline Bernard
Texte Caroline Bernard, en cours
Collaboration dramaturgie Alexandra Nivon
Performeur·euse·s Caroline Bernard, Saïd Mezamigni (Comodo), en cours
Réalisation film Guillaume Pascale
Création musique En cours
Lunmière, vidéo Corentin Laplanche Tsutsui, Gaël Sillere, en cours
Images Sylvain Morjane, Raimon Gaffier, Caroline Bernard
Création son En cours
Création images 3D 3D Fëlix E° Pap
Diffusion Tamara Bacci
Production Cie Chemins de traverse
Coproductions Théâtre Saint-Gervais, La Grange – Centre / Arts et Sciences | UNIL (Lausanne), 3bisf – Centre d'arts contemporains – Aix-en-Provence
Soutiens Fondation Harlet Snug, Loterie romande, Société suisse des auteurs SSA, en cours

Artiste-chercheuse, Caroline Bernard travaille à des formes hybrides entre arts-vivants, cinéma et radio. Elle forme avec Damien Guichard le collectif Lili range le chat depuis plus de vingt ans. Depuis 2017, elle est, avec Chemins de traverse (CDT), accueilli par le théâtre de Saint-Gervais pour la création de ciné-radio performances enregistrées en public (L’urgence, 2017, Eromania (God Is A Dead Smoker), 2019, At The End You Will Love Me, 2022). Ces performances ont toutes été adaptées à la radio par LE LABO et diffusées sur Espace 2. Elle conduit également le projet morphoses avec le théâtre Amstramgram, dédié aux jeunes publics. Ce projet porte sur la parole adolescente qui, par le prisme de dispositifs scénographiques, s’exprime sans filtre. Docteure en esthétique, sciences et technologies des arts, elle enseigne et dirige le laboratoire Prospectives de l’image à l’École nationale supérieure de photographie à Arles, en France. Elle a été associée à de nombreux projets de recherche/création tant en Suisse, qu’au Canada.

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