Deep Cuts
Ça démarre comme ça… Un jour, alors qu’il se promène en forêt, le danseur et chorégraphe Bryan Campbell se saisit d’une branche morte et commence à frapper un tronc d’arbre. De ce geste romantique – celui d’une personne solitaire en prise direct avec la nature – se dégagent des émotions similaires à celles que procure la flagellation dans la pratique BDSM. Excitation sexuelle, joie, volonté de puissance et de soumission, colère, violence, désir de l’autre et désir de le détruire. Au cours de cette tornade d’adrénaline on se demande: l’arbre était-il consentant? Notre crise écologique actuelle serait-elle la conséquence d’un contrat BDSM foiré avec la nature? Le plaisir violent ressenti en frappant l’arbre permet à l’artiste d’aborder la relation entre les humains et leurs écosystèmes mais aussi entre le vivant et les objets. Ainsi une fantaisie spectaculaire émerge dans un atelier en bois, où planches, scies et perceuses servent à la fois d’outils et d’accessoires pour un kink incertain. Concert dansé atypique, inspiré par l’art de la pastorale, Deep Cuts nous invite à une balade à travers bois dans l’amour qui pique.
Un accueil en coréalisation avec La Bâtie – Festival de Genève
L’auteur du spectacle dit :
« Deep cuts » est une histoire qui parle de l’amour et la violence avec l’écologie.
L’écologie, c’est la nature.
Le sujet du spectacle est la relation entre les humains et la nature.
Dans cette relation il y a de l’amour et de la violence.
Des humains aiment ressentir la violence.
Dans ce spectacle on parle :
- de désir sexuel,
- de violence,
- de plaisir,
- du consentement,
- de notre relation avec la nature.
Dans ce spectacle il y a :
- de la musique,
- du chant,
- de la danse.
Conception, interprétation | Bryan Campbell |
Lumière, scénographie | Bruno Faucher |
Son, composition sonore | Aria de la Celle |
Compositeur complice | Geoffrey Le Goaziou |
Assistance dramaturgique | Léa Rivière |
Régie génerale | Geraldine Michel |
Développement, diffusion | Anaïs Guilleminot |
Administration, production | Charlotte Giteau |
Le coin presse
- Tribune de Genève, 09.09.24: Des effluves mâles ont flotté ce week-end sur le ciel genevois