Submersion Games
Lorsqu’il était petit, Bryan Campbell était fasciné par les baleines comme d’autres enfants le sont par les dinosaures. Il l’est toujours aujourd’hui, mais s’ajoutent à ses obsessions; l’érotisme et la violence écocide. Submersion games s’apparente à une «fanfiction» librement inspirée du roman au cachalot géant, Moby Dick d’Herman Melville (1851), livre fétiche de Bryan Campbell.
Ce duo chorégraphique et musical érotise la relation entre le monomaniaque Capitaine Ahab et Ishmael, le narrateur idéaliste. Comment le corps peut-il évoquer la retenue, la maladresse, la frustration et le plaisir dans deux corps queer, du 19ème siècle ou d’aujourd’hui? Comment naviguer la confusion entre les violences que l’on désire et les violences qui nous abiment, dans le travail, le sexe, les relations au vivant?
Danseur, chanteur, performer queer, Bryan Campbell fait naître sur scène une masculinité songeuse, sincère et blagueuse qui permet à la romance de jaillir au cœur de la brutalité. Entre réappropriation intime des allégories véhiculées par le roman d’origine, rituel sado-masochiste et concert maritime, Submersion Games se déploie au plus proche du public, dans une atmosphère lumineuse qui invite à une lente immersion vers une nuit incertaine.
Ce spectacle s’appelle «Submersion Games»
Bryan Campbell a créé ce spectacle.
Bryan Campbell travaille:
- sur l’amour
- et sur la violence entre les personnes.
Le travail de Bryan Campbell se base:
- sur le désir,
- sur les corps
- et sur la musique.
Ce spectacle de danse et musique s’inspiré du livre «Moby Dick».
«Moby Dick» raconte l’histoire d’un capitaine.
Ce capitaine pense sans arrêt à une baleine géante.
Ce capitaine veut absolument attraper cette baleine géante.
Les thèmes du livre Moby Dick sont:
- la folie,
- la mer,
- la liberté,
- le combat,
- le désir,
- le corps,
- la violence
- et le romance.
Sur scène, il y a 2 personnages.
Ces 2 personnages dansent pour raconter cette histoire.
Les corps de ces 2 personnages racontent:
- le désir liés à l’amour et au sexe,
- la timidité,
- le plaisir,
- la frustration,
- les violences que les personnages souffrent ou désirent.
Sur scène, nous découvrons:
- un comportement masculin sensible et drôle,
- des moments forts et intimes,
- une ambiance lente et lumineuse.
Le public est assis très près de la scène.
Le public a l’impression d’être plongé dans le spectacle,
comme si le public est dans l’eau avec les artistes.
Ce spectacle est:
- lent,
- beau,
- un peu étrange
- et très fort.
Conception | Bryan Campbell |
Interprétation | Bryan Campbell et Olivier Normand |
Composition sonore | Aria de la Celle |
Composition lumière | Bruno Faucher |
Assistance dramaturgique | Léa Rivière |
Développement et diffusion | Anaïs Guilleminot |
Production et administration | Charlotte Giteau |
Bryan Campbell est un artiste américain vivant à Paris qui développe depuis 2008 un travail multidisciplinaire mêlant chorégraphie, texte, chant et image. Formé à la Tisch School of the Arts de New York, il a intégré le Master ex·e·r·ce du Centre Chorégraphique National de Montpellier en 2009/10 sous la direction de Mathilde Monnier. Ses créations explorent les codes du pouvoir et questionnent les dynamiques sociales contemporaines. Parmi ses œuvres marquantes figurent QUADRUPED PROTAGONIST (inspiré de Mon Petit Poney), MARVELOUS (2015, autour de la dramaturgie du magazine de mode), SQUARE DANCE (2019, quatuor sur les relations sociales) et Janitor of Lunacy: a Filibuster (2021), monologue de huit heures lauréat du Prix Beaumarchais. Il a reçu plusieurs bourses prestigieuses, notamment du NRW Kultursekretariat en 2011 et DanceWEB en 2013. Ses performances sont présentées dans de nombreux lieux culturels en France, Belgique, Allemagne et Canada. Parallèlement à ses créations, il travaille comme interprète pour d’autres chorégraphes, enseigne au master ICI-CCN de Montpellier depuis 2021 et a été membre du collectif dance for plants.