Cacao
- mer 06 Mai 19 h 00
- jeu 07 Mai 19 h 00
- ven 08 Mai 20 h 30
- sam 09 Mai 19 h 00
- dim 10 Mai 17 h 00
Après Partir, spectacle sur la fin de vie de son père, Jean-Daniel Piguet poursuit sa saga familiale avec Cacao, en se penchant cette fois-ci du côté maternel.
Un fils et sa mère partent en voyage en Amérique du Sud sur les traces du grand-père pour tenter de dépasser un ancien traumatisme familial. Dans leur quête, ils vont être confrontés à la violence de leur héritage, en lien avec le travail du grand-père suisse dans les plantations de cacao. Contre toute attente, c’est dans le huis-clos de leur chambre d’hôtel que se révèle l’ambiguïté de leur relation mère-fils. La promiscuité imposée par cet espace impersonnel, loin de tout repère familier, sème le trouble et brouille la rationalité. S’ouvre alors la brèche d’un récit hallucinatoire. Peu à peu, ce qui avait commencé comme un trip-movie générationnel se transforme en conte psycho-magique, traversé de personnages intrigants et d’apparitions fantastiques. Voilà un voyage fictionnel sensible qui résonne avec l’histoire intime et notre conscience collective à travers l’évocation de la colonisation du continent sud-américain.
Ce spectacle s’appelle «Cacao»
Jean Daniel Piguet a créé ce spectacle.
Jean-Daniel Piguet est comédien et metteur en scène.
Jean-Daniel Piguet a déjà fait un spectacle sur la mort de son père.
Maintenant Jean-Daniel parle de sa famille du côté de sa mère.
De quoi parle ce spectacle?
Un fils et sa mère partent en voyage.
Un fils et sa mère vont en Amérique du Sud.
Un fils et sa mère veulent en savoir plus sur le grand-père.
Le grand-père a travaillé dans les plantations de cacao.
Ce travail a laissé des blessures dans la famille.
Le fils et sa mère veulent comprendre ce passé.
Pendant le voyage, le fils et sa mère découvrent des choses difficiles.
Ils parlent de leur passé et de leur relation.
Dans une chambre d’hôtel, le fils et sa mère se sentent perdu.e.s.
Cela devient étrange, presque comme un rêve.
Leur histoire ressemble de plus en plus à un conte magique.
Ce spectacle parle:
- de la famille,
- de l’histoire du cacao
- et de la colonisation.
La colonisation c’est quand un peuple domine un autre peuple.
Ce spectacle est une histoire personnelle et collective.
Jean-Daniel s’intéresse beaucoup:
- aux qualités des liens entre les gens.
- et à la différence entre les paroles et les actes.
Cette différence veut dire par exemple:
Une personne dit à une autre personne:
- «Tu es libre de changer d’avis.»
Mais cette personne a un autre comportement.
Ce comportement dit:
- «Cette autre personne doit avoir le même avis que moi.»
Conception et mise en scène | Jean-Daniel Piguet |
Interprètes et collaboration à l’écriture | Arnaud Huguenin, Geneviève Pasquier, et un·e troisième acteur·ice (distribution en cours) |
Collaboration artistique | Éléonore Bonah |
Soutien à l’écriture | Nicolas Doutey |
Experte en histoire « coloniale » du cacao | Letizia Gaja Pinoja |
Scénographie | Fleur Bernet, Melissa Rouvinet |
Création lumière | Florian Leduc |
Créations silhouettes - costumes | Julie Monot |
Administration et production | Minuit Pile Sàrl avec Loïc Kuttruff |
Experte dans le cadre de la bourse de compagnonnage | Marion Duval |
Production | Compagnie DanielBlake |
Coproduction | Compagnie DanielBlake, La Grange centre art et science, Maison Saint Gervais |
Metteur en scène et performeur, Jean Daniel Piguet étudie la philosophie et le cinéma documentaire à Toulouse, Paris, Montréal, puis intègre le Master mise en scène de La Manufacture, à Lausanne. Il y mène une recherche pratique et théorique sur les écritures du réel. Depuis sa sortie de l’école en 2016, il participe à quatre projets dans le département «Recherche» de la Manufacture: « Création Partagée », «Actions», « Jouer les archives », «Ecrire partir». Ses spectacles – Passe, Pas Perdus, Memoria Libera, Partir – questionnent le potentiel fictionnel de la réalité qui nous entoure en posant notamment un regard sur les interactions quotidiennes comme un lieu des possibles et des fantasmes. Il travaille avec plusieurs ami.e.s artistes en tant que collaborateur artistique, dramaturge ou performeur, dont Rémi Dufay, Yan Duyvendak, Mélanie Gobet, Oscar Gomez Mata, Maxime Gorbatchevsky, Mélina Martin, Camille Mermet, Floriane Mésenge, Nicolas Zlatoff. En 2018, il met en scène également La Résistance Thermale, de Ferdinand Schmalz, répondant à une commande du théâtre du Poche. Aimant questionner le lien entre théâtre et questions sociales, il suit deux parcours de la Marmite –mouvement artistique, culturel et citoyen– en tant qu’artiste associé. En 2020, il est lauréat de la Bourse Leenaards qui l’aide à developper son lieu de résidence artistique dans son village d’enfance, à Negrefoyt.